lundi 26 mai 2014

Un FPS Super Hot !

  • SuperHOT
Ce jeu est développé par Piotr Iwanicki and Blue Brick dans le cadre du 7 days FPS challenge, à savoir la création d'un FPS en 7 jours. 

 S'inspirant du jeu indépendant Braid, SuperHOT adapte le principe de l'utilisation du temps à un FPS. Le jeu est simple : Il faut tuer les personnes en rouge, mais le temps ne s'écoule que lorsque le joueur bouge.
Concept simple, mais diablement efficace et révolutionnaire. De plus, il remporte un énorme succès sur la plateforme de financement participatif Kickstarter. En seulement 30 heures le jeu a été financé à hauteur de 100 000 $ et donc une version complète verra le jour. 
Pour l'heure, la version d'essai est disponible sur le site du jeu : http://superhotgame.com/
 

samedi 17 mai 2014

Gorogoa : un étonnant jeu en développement

 Pour l'instant il est possible de jouer uniquement à la version en développement, mais cela semble prometteur !

Le principe du jeu est simple : vous avez devant vous 4 cases qu'il faut combiner par des effets de zoom et de placement pour permettre au personnage de récolter des pommes de couleurs. Cela semble étrange, mais le mieux est d'y jouer. Conçu par Jason Roberts, qui est à la fois à la conception et au design. Il en résulte une jolie ambiance, avec des dessins tout en finesse et en poésie. On espère qu'il soit entièrement développé en 2014. 
On remarque également la participation du spécialiste du son : Eduardo Ortiz Frau, qui a notamment travaillé sur le jeu Apothéon (inspiré des amphores de la grèce antique : http://www.youtube.com/watch?v=AO5UaD_wPjI&feature=player_embedded ) et surtout the stanley parable : http://www.edsounddesign.com/#pfolio/41 et enfin neverending nightmares : http://www.edsounddesign.com/#pfolio/1302 . Des artistes à suivre !

Pour le télécharger c'est ICI .

samedi 10 mai 2014

Seconde livraison des élèves de MAO, jukebox#2

Les élèves d'Alexandre de la classe de MAO du conservatoire de musique et de danse de Chassieu nous régalent avec 13 nouveaux morceaux. C'est toujours sous creative commons alors n'hésitez pas à faire tourner !


mercredi 7 mai 2014

L'Instant metal d'avril 2014 : Terminator metal

Connaissez-vous le cyber metal ? Non ? Allez, je ne vous laisserai pas inculte : petite chronique de Demanufacture de Fear Factory. A noter que cet album a déjà fait l'objet d'un article dans l'ancien blog de la Bande son.

Jaquette de Demanufacture
Demanufacture est THE album que out bon fan de cyber metal se doit d'avoir, étant donné qu'il pose les bases du genre : un metal indus extrême, lourd et conceptuel. D'abord, l'une des marques de fabrique (comme c'est fin...) de Fear Factory reste l'imparable duo guitare-double grosse caisse, cette dernière suivant avec précision les riffs tranchants de la première, riffs dans lesquels on perçoit les influences du thrash et de la musique électronique. La part d'ambiance est assurée par les claviers et autres samples sombres et froids. Le must de la galette reste le chant : il faut savoir que Fear Factory est l'un des premiers groupes à alterner le chant hurlé et le chant clair, le premier étant grognard et guttural, et l'autre grave et aérien. La production est là pour refroidir le tout, afin de coller au concept basé sur l'opposition homme-machine, inspiré entre autres par Terminator et Blade Runner. En bref : un album qui pose les bases du cyber metal et qui mérite son étiquette de culte.

samedi 3 mai 2014

L'Instant metal de mars 2014 : sombre et complexe (comme un café...ou pas...)

Je sais, vous devez finir par en avoir marre du djent. Mais j'ai deux arguments pour vous montrez à quel point Vildhjarta mérite qu'on y prête attention : d'abord, parce que c'est la vie et qu'on y peut rien, et aussi parce que c'est l'un des groupes du style parmi les plus aboutis artistiquement. Suivez-moi : je vous emmène faire un tour à Måsstaden !

Jaquette de Måsstaden
Avant de parler du concept autour de l'album, un petit détour vers la musique. Sombre, lourde, exigeante : tout ce qu'il faut pour un bon groupe de djent. Les plans sont tellement compliqués qu'il faudrait beaucoup de patience pour un musicien pour les maîtriser parfaitement, entre les riffs interminables (non, ce n'est pas péjoratives) et les motifs de batterie mid-tempo destructurés. L'atmosphère plombée est également de mise tout au long de l'album, grâce à l'apport de trois guitaristes. En effet, pendant que deux d'entre eux exécutent les riffs, le troisième se charge des ambiances, soit avec un son clair, soit avec des leads bourés de reverb. Mais il n'y a pas que les guitaristes qui sont en surnombre : Vildhjarta compte également deux chanteurs parmi ses rangs. L'un au regitsre guttural, typiquement death metal ; et l'autre plus criard et orienté hardcore. A noter qu'à l'exception d'un titre, il n'y a aucun chant clair dans cette galette. Mais que les détracteurs se rassurent, les vocaux ne sont pas omniprésents et laissent place à beaucoup d'instrumentaux et d'interludes, en lien avec le concept.

Vildhjarta
Et d'ailleurs, parlons-en (en sachant que je n'ai pas non plus étudié l'album en profondeur...) ! Tout d'abord, pour info, le nom Vildhjarta (en anglais, Wildheart, ou "cœur sauvage" pour Norman) vient d'une traduction suédoise du jeu de rôle sur plateau Donjons et Dragons, qui, j'imagine, est une influence artistique du groupe. Trêve de suspense : Måsstaden (ville mouette) désigne une ville fictive et apparemment perdue au milieu de nulle part, sortie tout droit de l'imagination des membres. Chaque morceau de l'album raconte une histoire, un récit de cette ville. Ainsi, on peut donc imaginer le travail titanesque derrière cette galette, dans lequel l'instrumentation, les paroles et le visuel prennent part entière à ce concept. Si vous n'êtes toujours pas convaincu, jetez une oreille à Dagger...THALL !