samedi 27 avril 2013

L'instant metal d'avril 2013 : honneur aux dames

Comme tout le monde, je me suis plié au thême exigé pour cette Bande son en présentant le groupe de metal symphonique Epica.

Epica
 Non pas un groupe entièrement féminin, mais dont la majorité du chant est mené par une femme. En effet, on a droit ici à un magnifique chant mezzo-soprano posé sur les instrumentations épiques (bah ouais, obligé avec un nom pareil), grandioses, et même cinématographiques. Cela dit, que ceux qui croyaient que j'allais m'adoucir pour cette fois se trompent, car Epica n'est pas dénué d'un côté extrême, puisqu'on peut compter sur les influences venant du death metal et du black metal qu'on retrouve dans le chant guttural et criard du guitariste, les guitares à sept cordes et le jeu de batterie agressif. Au passage, on peut sentir une certaine influence du metal moderne américain dans certaines compos aux accents groovy. Il faut aussi noter qu'Epica a repris le titre Replica du mythique groupe de cyber metal Fear Factory. Enfin, il faut savoir que le groupe fut à plusieurs reprises étiqueté à tort comme du gothic metal à tendance "la belle et la bête" à cause de l'alternance entre le chant clair féminin et le chant guttural masculin.

Jaquette de The Divine Conspiracy
 Les habitués auront remarqué que je parle uniquement du groupe en général et pas d'un album en particulier. Cela est dû au fait que je ne suis pas un fervent amateur de metal symphonique et que je n'ai pas eu le courage de me lançer dans une chronique. En revanche, je vous laisse apprécier la vidéo ci-dessous, qui est une version live d'un morceau de l'album The Divine Conspiracy, qui n'est malheureusement plus à la médiathèque, mais vous pourrez trouvez votre bonheur sur Consign To Oblivion. Maintenant, place à THE...OBSESSIVE...DEVOTIOOOOON !!!

mercredi 24 avril 2013

Code geass va débarquer à la médiathèque!

Et on l'attendait! Après de multiples prix et des critiques dithyrambiques, cet anime débarque bientôt à la médiathèque.
Pour l'histoire: Britannia, l'un des empires les plus important de la planète annexe le Japon et la rebaptise zone Eleven et les habitants des elevens. Dans ce contexte, Lelouch Lamperouge brillant lycéen britannien reçoit le Geass un mystérieux pouvoir qui lui permet de manipuler la pensée en regardant droit dans les yeux.  Lelouch va utiliser ce pouvoir pour devenir Zero, leader de la rébellion japonaise et ennemi juré de l'empire Britannia.
On remarquera rapidement la signature du studio Clamp. Un chara design travaillé, un mélange des genres bien dosé, une histoire peaufinée et prenante, cet anime est peut-être l'un des plus abouti du studio. Comme on peut se l'attendre des Clamp, les personnages gagnent en profondeur et complexité au fil des épisodes, l'histoire oscille entre fantastique, mécha, politique, stratégique avec un soupçon d'humour et de romance. Aucun pathos n'est à déplorer et le rythme est bien mené jusqu'au final tout en suspens.  

A réserver donc !





mercredi 17 avril 2013

Du nouveau dans l'espace Jeux Vidéo

Une nouvelle revue « Jeux Vidéo magazine » est à votre disposition dans l'Espace Jeux Vidéo.

Chaque mois, vous y trouverez toute l'actualité du jeu vidéo, des dossiers, des interviews et aussi des tests de jeux-vidéo.
Si vous souhaitez vous équiper en console ou tout autre matériel de jeux, Jeux Vidéo magazine vous conseille et vous propose une sélection et en plus dialogue avec vous via le Forum des lecteurs.


Une toute nouvelle revue, abondamment illustrée et richement documentée...... venez donc la découvrir 

samedi 13 avril 2013

Benjamin Paulin, charme à la française

  • Benjamin Paulin 2

Le titre de ce billet est à lire avec l'accent anglais. Vous pouvez arrêter maintenant.
Benjamin Paulin a 34 ans. C'est son 2ème album depuis le virage pop amorcé par L'Homme moderne en 2010. Avant ça, Paulin faisait du rap, au sein du groupe Puzzle puis en solo pour un album : Suicide commercial sous le pseudonyme le Vrai Ben, le temps de régler quelques comptes et d'un tour d'honneur dans la catégorie rap.

Depuis, le jeune homme s'est mis à la chanson française, variété pop, ascendant classe, la pose dandy jouée à l'outrance, ce qui, au passage, la rend supportable. Le tout sans renier quelques ingrédients propres au rap : sens de la punchline, recherche de l'efficacité dans la mélodie et la rime, mélange des genres (du burlesque au tragique) et des registres de langue.

Plus ambitieux que l'opus précédent, 2 a été réalisé et arrangé par Frédéric Lo (qui a collaboré entre autre avec Daniel Darc, Stephan Eicher et Alex Beaupain). Paulin y affirme sa touche, désabusée et mélancolique mais non sans sourire aux lèvres et costard impeccablement repassé. Le personnage bâti par le chanteur s'affine, entre nonchalance et cynisme féroce car conscient de sa propre faiblesse. Paulin est le pur produit d'une société post-tout, issu d'un fantasme hype : ancien rappeur converti à la chanson française, ça nous rappelle un autre Benjamin, Biolay qui voudrait bien faire le chemin inverse lui. Ce qui sauve finalement Paulin de l'étiquette tête à claque, c'est qu'il assume à mort et que conscient d'être lui-même un archétype de l'époque contemporaine, il ne cherche pas à le cacher, écouter sur le sujet le touchant Homme moderne, titre de 7 min sur son album précédent, entre rap et chanson, diagnostic sévère sur sa génération en crise, le chanteur ne n'y s'épargne pas. Son jeu avec les codes, intelligent, reste un jeu et n'est pas vendu pour autre chose. Dandy et authentique : une jolie performance !

Variations de noir

Chroniqué à la Bande Son ! 

mercredi 10 avril 2013

Capossela, Moby Dick et la pop italienne

  • Vinicio Capossela Marinai, profeti e balene


Mesdames Messieurs, le Tom Waits italien !

Un double album hommage à la mer, ses monstres, ses mythes, son atmosphère si particulière que Capossela retranscrit avec brio. Des marins forçats, aux capitaines arrogants en passant par les sirènes, les ombres de Homère et de Herman Melville planent sur ces compositions.

Un album concept aux mélodies soignés et d'une grande profondeur. Les textes, élégamment traduits en français pour nous autres ignares non italophones, sont magnifiques. Il s'agit du 13ème album de Capossela, rock star en Italie, poète, amateur de littérature, de théâtre, on en passe.

Pryntyl

Chroniqué à la Bande Son ! 

Yasmina Sana à la médiathèque

Non, vous ne re-revez pas, c'est bien l'auteur de l'Instant metal qui écrit un article de chanson française. En effet, en ce samedi 16 mars, au lieu de me précipiter au festival des musiques actuelles, j'ai préféré me changer les idées et faire un tour au show-case de Yasmina Sana dans les rayons de la médiathèque.


Et il faut dire que ça donnait envie, rien qu'en écoutant les balances de loin : l'artiste chasselande, accompagnée de ses quatres musiciens, proposait un répértoire original de morceaux bien structurés (je crois que j'écoute trop de metal progressif...) et très axé sur l'émotion qui, heureusement, ne donnait pas du tout dans la niaiserie. C'est ainsi un sacré voyage entre Lyon et Oran, d'où est originaire la mère de la chanteuse, à travers les textes bien écrits, presques narratifs de chaque morceau.


Au niveau de la forme, les musiciens donnaient tout ce qu'ils avaient, avec les effets sympathiques du guitariste, le groove et l'énergie du bassiste, et le kit assez surprenant du percusionniste, se contentant de quelques cymbales et surtout d'un plat qui remplace très bien une caisse claire et une grosse caisse. Techniquement, la voix de Yasmina Sana reste assez classique, mais (car il y a un "mais") elle est ponctuée d'accents world music. Il est évident pour la chanteuse d'imposer ses racines algériennes et de balancer quelques techniques de chant traditionnel.


Une excellente petite session, donc, où la simplicité suffit à rendre le moment agréable.


samedi 6 avril 2013

L'instant metal de mars 2013 : quand août brûle du rouge...


Attention, grosse claque (*BIM*... je vous avais prévenu...) ! Ce mois-ci, on s'intéresse à August Burns Red, un groupe de metalcore technique et mélodique qui débarque à la médiathèque et qui risque de faire mal, très mal...

August Burns Red
 Je tiens à souligner qu'au moment de commencer la lecture de l'album, je m'attendais à, certes, quelque chose de sympathique, mais pas non plus à une révolution, ayant déjà écouté quelques morceaux de l'album et étant très habitué au style metalcore mélodique. J'ai été bête, ma foi...

Jaquette de Constellations
 Car Constellations est plus que surprenant : il prend aux tripes du début à la fin, sans vous lachez. On a quand même un petit a priori au départ, étant donné que l'album est très homogène, et peut donc sembler répétitif. Bien au contraire, il prime sur l'originalité et la virtuosité des musiciens, et chaque morceau se distingue des autres. Ainsi, on se laisse porter entre les riffs techniques, rapides et mélodiques des guitaristes acccompagnés par une batterie très orientée hardcore, et les breakdowns plus lents, plus lourds et très rythmiques : chaque musicien maîtrise extrêmement bien son instrument respectif. La performance vocale est drôlement bien assurée, le chanteur sachant aussi bien aller dans les cris gutturaux que hauts perchés. On sentirait presque qu'il prend un plaisir incroyable à jouer et finalement qu'il s'amuse ! Au passage, on remarque qu'il n'y a aucun chant clair sur la galette, hormis sur Indonesia où Tommy Giles Rogers de "Between The Buried And Me" fait une petite apparition. Enfin, on remarque un aspect progressif chez le groupe, les morceaux ne suivants pas une structure classique couplet-refrain : ici, on balance riffs après riffs sans se soucier d'une réelle continuité. En bref, Constellations est une sacrée surprise, qui mérite qu'on y jette une oreille attentive, au moins pour la virtuosité des musiciens.



Au passage, je tiens à remercier mon ami Hugo, qui a crée la bannière que vous avez pu remarquer au début de l'article. Juste une précision : je ne suis pas sataniste...

Waterhouse, vous reprendrez bien un peu de rétro ?

  • Nick Waterhouse Time's all gone

L'énième ersatz du renouveau soul, vintage et pénible ?
Que nenni ! Waterhouse a bien l'air sorti tout droit des années 50-60 et sa musique sent bon le rhythm'n'blues de papa (voir de papie) mais l'énergie et la fougue n'ont rien de passé de mode. A "rétro" on préfèrera "sous influence" tant la fraîcheur saute aux oreilles. On a déjà entendu ça, c'est vrai mais c'est quand même très bon.

Waterhouse a 26 ans, vient de Californie et ressemble furieusement à Buddy Holy. Elevé aux sons de Memphis des années 60, il semble avoir digéré une bonne partie du patrimoine musical américain : Muddy Waters, Van Morisson, John Lee Hooker, Aretha Franklin sans oublier bien sûr le Buddy Holy précédemment cité.

L'album a été enregistré en analogique (tout le monde travaille en numérique maintenant) par souci d'authenticité. Le résultat swingue fort et offre un voyage dans le temps, aux origines du rock, quand il était mâtiné de rythm and blues et de soul.
Un album des origines par un blanc-bec de 2012. Past is future hein!?

Some place

I can only give you everything

Chroniqué à la Bande Son !

mercredi 3 avril 2013

Blackadder

Oui, Rowan Atkinson n'a pas fait que Mr Bean et le prêtre marrant de Quatre mariages et un enterrement. Dans les années 80, il était aussi Blackadder, ou la Vipère Noire, un être ambitieux qui rêve d'améliorer sa situation sociale à travers des intrigues toutes plus ridicules les unes que les autres. La série se décline sur quatre saisons et autant de périodes historiques différentes. Le personnage de Blackadder qui revient à chaque saison est le descendant du précédant. On remarquera avec amusement que ce personnage ne fait que décliner sur l'échelle sociale. Si dans la première saison, il est le fils mal-aimé d'un brutal roi moyenâgeux, il finit petit bourgeois au XX ème siècle. Il est accompagné dans ses pérégrinations à travers l'histoire par son fidèle serviteur Baldrick, jamais en manque de plans « rusés ». Entre 1485 et 1917, Blackadder nous éblouit par ses intrigues jusqu'à un magnifique final.


On se venge toujours de haut en bas par Winitri
 
Cette série anglaise est empreinte d'un esprit absurde, qui, bien qu'assez proche des Monty pythons qui sévissaient à la même époque, est plus centrée sur les mots d'esprits. Car les habitués de Mr Bean risquent d'être surpris, le personnage de R. Atkinson est extrêmement loquace.
La série a brièvement été diffusée en France sur Arte en 1995. Vous pouvez retrouver l'intégral plus un épisode spécial noël dans les bacs de la médiathèque.