mercredi 3 juillet 2013

Abigoba : vive la fusion !

Non, vous ne revez pas (3.0), c'est bien l'auteur de l'Instant metal qui écrit cet article sur le groupe de jazz lyonnais (!!!) Abigoba, dirigé par le "master of soul" Jean-Luc Briançon.

Abigoba (Jean-Luc Briançon étant l'homme au chapeau)
Il s'agit plus précisément de nu jazz, non pas à mi-chemin entre le metal et le hip-hop (comprenne qui pourra), mais entre le jazz et la musique électronique. Cependant, enfermer le groupe dans ce style est plutôt réducteur, puisque les morceaux semblent être variés et originaux. Voici donc un petit florilège de vidéos pour vous montrer de quoi le groupe est capable.
La première vidéo, Even If I Try, est, je l'avoue, celle que j'apprécie le moins (quand on sait ce que je chronique d'habitude, on devrait pas être étonné...). Mais elle vaut le coup d'oeil pour vous montrer une première facette d'Abigoba : mélodique et typiquement jazz. On sent également une certaine influence trip-hop qui n'est pas sans rappeler Massive Attack, et les influences électroniques avec ce petit beat couvrant la majorité du moceau et petis effets sonores bien placés. On note également la présence de deux gros guests : Amanda Zamolo du groupe Morcheeba (quand je vous disais que c'était trip-hop) et le célèbre trompetiste Eric Truffaz.


La deuxième vidéo est un live de Underground Sensivity, en featuring avec un certain Lucio Bukowski. On rentre clairement dans une ambiance urbaine et hip-hop tranquille et bien amenée, avec un flow bien placé. Ce morceau-là me rappelle également un autre groupe lyonnais, le célèbre Peuple De L'Herbe avec son abstract hip-hop teinté de jazz et d'électronique. On apprécie également les petits riffs bien rock du guitariste, surtout dans l'outro particulièrement réussie.


Enfin, la troisième vidéo est ma préférée puisqu'elle montre le côté purement jazz fusion d'Abigoba. En effet, One Mil(l)es Straight Ahead est un hommage évident à Miles Davis avec des bons riffs de guitare et de basse, un énorme thème à la trompette, un batteur littéralement au taquet, et les solos partagés entre les musiciens. L'énergie que dégage le morceau fait de lui un incontounable d'Abigoba.



Encore une fois, si jamais il y a des erreurs, veuillez m'en excuser étant donné que je ne suis pas tellement spécialisé dans le domaine du jazz.